Les livres de L’Ourse brune

La Grande Maison, de Danièle Pétrès

« Il prend ma main, je prends la sienne. C’est une main veloutée, sombre, dont les lignes à l’intérieur sont profondes. Il y a dans l’air ce léger parfum blanc qui émane des coques de marronniers que nous foulons. Ce léger parfum oriental qui émane de son costume ou de la lumière du boulevard, je ne sais pas. »

On ne quitte pas la Grande Maison. On l’aime d’amour. Un sortilège que seul, peut-être, un autre amour peut vaincre. Une nouvelle de Danièle Pétrès. 28 pages. 12 €

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Portrait en bleu, de Ève Roland

« Ma petite ourse chérie, mon petit piment doux… Quand viens-tu ? L’atelier paraît vide sans toi, sans ta présence pour de vrai, même si j’ai ta photo en face de moi, et dans mon portefeuille encore ta photo, elle ne me quitte pas (celle sur la plage où tu as les cheveux dans les yeux, et tes seins qui me sourient à travers l’étoffe mouillée par le bain). »

Lorsqu’elle trouve la photo d’une inconnue parmi les affaires de sa tante décédée, la narratrice ne sait pas qu’elle entrouvre la porte d’un secret bien gardé. Une nouvelle de Ève Roland. 40 pages. 12 €

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Ma bonne Marguerite, de Jacqueline Dewerdt-Ogil

« Quand je pense à Suzanne, et c’est souvent que j’y pense, je la revois au moment de son arrivée dans la cour de l’école. Ses cheveux. Un soleil rouge. Les filles qui s’en écartent. Les garçons qui grommellent des quolibets. Le diable court sur leurs lèvres. Suzanne, seule. Suzanne, ses beaux yeux verts sur eux. Suzanne, le rictus sur ses lèvres. Elle va pleurer. J’attends qu’elle pleure. Elle ne pleure pas.»

Elle est bien vieille, Marguerite. Assez pour avoir envie de raconter à qui veut l’entendre le plus beau coup tordu de sa carrière de « bonne » femme. Une nouvelle de Jacqueline Dewerdt-Ogil. 22 pages. 12€

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ouvrage en réimpression : indisponible pour le moment

Ratabougo, de Gilles Bertin

« Je cherche dans les casiers du fourgon, au milieu des blocs différentiels, des prises trois-points, des bobines de fil rouge bleu jaune et vert, des sachets de colliers Rilsan, des rouleaux de gaine annelée grise, je trouve le Bleuet, une casserole, un bidon d’eau, le Nescafé. Quand je me retourne, il me fixe. Je lui souris : — Bonjour papa. — Qu’est-ce que tu fais donc ? — Je suis venu te chercher, tu m’avais demandé. »

Pour tenir une promesse faite à son père, Tony organise une fugue qui les emmènera tous les deux très loin. Une nouvelle de Gilles Bertin. 40 pages. 12 €

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L’émigrante, de Marie-Claude VIANO

« Après un large détour pour éviter le dernier poste de douane, elle rejoint le chemin qui, élargi depuis qu’il a quitté la zone des alpages, s’enfonce dans la forêt. Le sol porte des traces de sabots. Un mulet, sans doute. À droite coule un ruisseau. Dans le lointain, on entend les clarines d’un troupeau, les aboiements d’un chien et les coups sourds de la hache d’un bûcheron. »

Elle part, elle s’en va, elle fuit, elle quitte tout… Elle sait qu’elle ne reviendra pas, mais jusqu’où ira-t-elle ? Une nouvelle de Marie-Claude Viano. 24 pages. 12 €

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Rose, de Pierre Magdelaine

« La tempête avait noyé la lande. La pluie gouttait encore des arbres et ruisselait en torrents étincelants vers une multitude de flaques brillantes ; de loin, la lumière rasante du matin paraissait changer l’eau en mercure mais, dès qu’on s’approchait, la noirceur de la terre engloutissait ces reflets argentés. »

Hommage à une chanson de Johnny Cash, « Rose » imagine la quête d’une femme à travers un paysage post-apocalyptique. Une nouvelle de Pierre Magdelaine. 33 pages. 12 €

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